Mettre fin à la tragédie et aux souffrances des réfugiés sahraouis et la force de leur intégration passe par la nécessité de retourner dans la patrie occupée tout en respectant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.
Le 20 juin de chaque année, les pays du monde commémorent la Journée mondiale des réfugiés, conformément à la Résolution n° 55/76 émise le 4 janvier 2000 par l’Assemblée générale des Nations Unies, en reconnaissance de la force et du courage des personnes contraintes de fuir leur patrie pour échapper aux persécutions politiques, et à la recherche de la sympathie et de la compréhension internationale du sort et des souffrances de millions de réfugiés , en mettant l’accent en 2023 sur la recherche de solutions pour eux et sur le pouvoir de leur intégration.
Et en vertu du fait que le peuple sahraoui a été soumis, le 31 octobre 1975, à une invasion militaire par la force d’occupation marocaine, qui a conduit à l’occupation de leur terre, le Sahara occidental, après que des milliers de civils sahraouis ont fui leurs tentes et maisons par crainte de persécutions politiques, de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre, qui ont touché différentes tranches d’âge,
https://www.youtube.com/watch?v=gn6RbaivhZU
Étant donné que seuls des groupes séparés de civils sahraouis ont eu la chance d’arriver à se réfugier sur les terres algériennes après que la grande majorité ait été bombardée avec du napalm et du phosphore blanc interdits au niveau international par des avions de guerre de la force d’occupation marocaine,
https://www.youtube.com/watch?v=K0c7RrOVWBc
Considérant que, depuis 1991, le peuple sahraoui attend la réalisation de son droit à l’autodétermination par le biais d’un référendum libre, juste et impartial sous la supervision de l’Organisation des Nations Unies, qui a continué pendant 30 ans à surveiller le processus de cessez-le-feu, attendant que le peuple sahraoui puisse jouir pleinement de ses droits et décider de son avenir politique avant que les forces militaires de l’occupation marocaine ne violent le cessez-le-feu le 13 novembre 2020,
Considérant que le peuple sahraoui ne souffre plus seulement de l’asile dans les camps de réfugiés sahraouis de Tindouf/ Sud-Ouest de l’Algérie, mais que des milliers de ce peuple vivent désormais en refuge et en diaspora dans différents pays en raison de l’absence d’une volonté internationale de décoloniser le Sahara occidental et en raison de la reprise de la guerre et en raison aussi de la souffrance des civils sahraouis à cause des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité commis par la force d’occupation marocaine,
Le Collectif des Défenseurs Sahraouis des Droits humains au Sahara Occidental, CODESA, déclare :
1/ Sa solidarité absolue avec les réfugiés dans divers pays du monde, et avec les réfugiés sahraouis présents depuis plus de 47 ans dans les camps du sud-ouest algérien.
2/ Sa dénonciation des drames humanitaires subis par les réfugiés de divers pays du monde par un groupe de pays, qui refusent de les accueillir et leur accordent leurs droits pleins et légitimes garantis dans les pactes internationaux pertinents.
3/ Son exigence de la nécessité d’apporter un soutien international humanitaire, social et économique aux réfugiés sahraouis des camps de Tindouf et de travailler dur pour les intégrer et répondre à leurs demandes justes et légitimes, conformément au droit international humanitaire.
4/ Son appel à la communauté internationale à assumer sa responsabilité conformément au droit international humanitaire et aux résolutions des Nations Unies pour décoloniser le Sahara Occidental et garantir le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et le droit des réfugiés sahraouis à retourner dans leur patrie , Sahara occidental , afin de garantir l’intégralité de leurs droits justes et légitimes, au lieu de les garder pendant plus de 04 décennies souffrant de drames humains , des conditions climatiques difficiles et de la subsistance grâce à l’aide humanitaire internationale.
5/ Son appel aux Nations Unies et au Comité international de la Croix-Rouge pour qu’ils œuvrent à la protection des civils sahraouis contre divers crimes contre l’humanité commis par les forces d’occupation marocaines en raison de leur participation à des manifestations pacifiques réclamant l’indépendance, l’autodétermination et le droit de souveraineté sur les ressources naturelles du Sahara occidental.
El-Ayoun / Sahara Occidental occupé, le : 20 juin 2023
Bureau exécutif des Défenseurs Sahraouis des Droits des Humains
au Sahara Occidental
CODESA