mundosindical.com.br.- Le président de la Centrale des syndicats brésiliens (CSB), Antonio Neto, a reçu la visite de l’ambassadeur Ahmed Mulay Ali Hamadi, représentant du Front Polisario au Brésil, ce lundi (7) à São Paulo (SP). L’ambassadeur a parlé à Neto de la lutte du peuple de la République arabe sahraouie démocratique pour la reconnaissance de sa souveraineté.
Aujourd’hui, le pays est partiellement reconnu au niveau international et est contesté par le gouvernement central du Maroc. De plus, jusqu’à aujourd’hui, le territoire du Sahara Occidental est administré par l’Espagne en vertu du droit international et figure sur la liste des territoires non décolonisés de l’ONU (Organisation des Nations Unies).
Ali Hamadi a présenté à Neto un document avec l’histoire de la lutte et les arguments pour la reconnaissance de la République arabe sahraouie démocratique, proclamée le 27 février 1976, lorsque le dernier soldat espagnol a quitté la région.
Le document raconte l’histoire de sa fondation :
« 1- Le Sahara occidental est considéré par les Nations Unies comme un territoire non autonome en attente de décolonisation conformément à la résolution historique et actuelle 1514 (XV) de 1960, qui consacre le droit à l’indépendance des pays et des peuples soumis au colonialisme. Dans sa résolution du 20 décembre 1966 (A/RES/2229), l’Assemblée générale a demandé à l’Espagne de se préparer à mettre en œuvre le droit à l’autodétermination de la population autochtone du Sahara occidental.
2- L’avis de la Cour Internationale de Justice du 16 octobre 1975 a résolu le doute soulevé par l’Assemblée Générale des Nations Unies, en clarifiant dans ses conclusions (paragraphe 162) que ni le Maroc ni la Mauritanie n’avaient exercé de souveraineté sur le Sahara Occidental. Par conséquent, la Cour a confirmé qu’il n’existait aucun lien juridique susceptible de modifier l’application de la Résolution 1514 (XV) en ce qui concerne la décolonisation du Sahara Occidental et, en particulier, l’application du principe d’autodétermination à travers l’expression de la volonté politique de la population du territoire.
3- L’ONU a désavoué la manœuvre par laquelle l’Espagne a cédé le territoire de sa colonie au Maroc et à la Mauritanie par des accords secrets signés à Madrid le 14 novembre 1975. L’ONU a exigé la décolonisation du territoire par le biais d’un référendum et non d’une consultation de l’assemblée des chefs de tribus (Res A/RES/3458 A et B). Ces accords illégaux de Madrid n’ont jamais été publiés dans les journaux officiels de ces États ».
Plus loin, le document souligne que :
« 16 – La République sahraouie, en tant que membre fondateur et à part entière de l’Union africaine, actuellement reconnue par 84 États dans le monde, a des ambassades dans plus d’une douzaine de capitales africaines. Elle a également des ambassades au Mexique, au Nicaragua, au Panama, à Cuba, au Venezuela, en Équateur, au Pérou et en Uruguay, ainsi que des ambassades simultanées en Bolivie et au Belize. La plupart de ces pays entretiennent des relations et des ambassades simultanées avec la RASD et le Royaume du Maroc.
17 – Le Parlement national sahraoui est membre à part entière du Parlement panafricain depuis sa constitution en 2001 et observateur permanent du Parlement andin depuis le 27 septembre 2011, en vertu de la résolution 34 du même organe. »
Le président du CSB a exprimé sa solidarité avec la lutte du peuple de la République du Sahara et condamne toutes les formes d’impérialisme et de colonialisme qui portent encore aujourd’hui atteinte à la souveraineté des nations à travers le monde.







