Oubi Bouchraya : « Le référendum d’autodétermination est la seule solution politique, réaliste et juste pour le Sahara Occidental »

A l’occasion du 64ème anniversaire de la résolution 1514 de l’ONU, le représentant du Front POLISARIO, Oubi Bouchraya, a réaffirmé à Genève l’importance du référendum d’autodétermination comme seule solution viable pour le Sahara occidental, appelant la communauté internationale à remplir ses obligations juridiques et éthiques. .

Genève (Suisse) (SPS) – Dans le cadre de la journée organisée par le Groupe des pays amis du Sahara occidental au Palais des Nations Unies à Genève pour commémorer le 64ème anniversaire de la Résolution 1514 (XV) de l’Assemblée générale de l’ONU, qui consacre le principe d’autodétermination comme base du droit international, le représentant du Front POLISARIO en Suisse et auprès des institutions de l’ONU, Oubi Bouchraya, a souligné la mission indéfectible du mouvement sahraouis au respect du droit international et à la défense de la volonté du peuple sahraoui comme seul moyen de résoudre le processus de décolonisation du Sahara occidental.

Bouchraya a souligné que le référendum d’autodétermination est le mécanisme légitime et démocratique convenu par les deux parties pour déterminer le statut final du territoire, et qu’il continue d’être la seule solution viable et applicable au conflit.

« Le référendum est la seule solution « convenue » jusqu’à présent entre les parties, sous le parrainage de l’ONU et de l’OUA (actuellement UA), dans le cadre du plan de règlement initial qui prévoyait son organisation au début de 1992 et plus tard à la fin. de 1998, selon les accords de Houston et la médiation de James Baker. Il n’y a pas d’autre solution convenue entre les parties, et il est possible qu’il n’y en ait jamais », a-t-il rappelé.
Bouchraya a donc exhorté la communauté internationale, et en particulier le Conseil de sécurité de l’ONU, à se conformer à ses obligations juridiques et éthiques pour garantir la mise en œuvre du référendum d’autodétermination au Sahara occidental. «Le respect du droit international ne devrait pas être négociable. Le peuple sahraoui a le droit de décider, et il est du devoir des Nations Unies de faire respecter ce droit », a-t-il souligné.

Le représentant sahraoui a décrit le référendum comme la seule solution. « Le référendum est un exercice démocratique qui place le peuple sahraoui au centre, lui donnant la possibilité de décider librement, sans pression ni ingérence extérieure », a-t-il expliqué.

De même, il a souligné que le référendum est une solution réaliste et viable. L’ONU, à travers la MINURSO, a déjà achevé les préparatifs techniques nécessaires à son organisation, notamment l’identification des électeurs et la logistique du retour des réfugiés. Bouchraya a rappelé les précédents réussis de référendums supervisés par l’ONU, comme ceux du Timor oriental et du Soudan du Sud, soulignant que le seul obstacle dans le cas du Sahara occidental a été le manque de volonté politique, notamment de la part du régime d’occupation marocain. et certains acteurs du Conseil de sécurité.

Le diplomate sahraoui a également critiqué la proposition illégale d’autonomie présentée par le Maroc en 2007, la qualifiant d’unilatérale, d’irréaliste et de contraire au droit à l’autodétermination. Comme il l’a expliqué, la proposition marocaine vise à imposer la souveraineté marocaine sur le territoire sans consulter le peuple sahraoui, ce qui contredit les principes fondamentaux du droit international.

« Pour que le Maroc accorde l’autonomie au Sahara occidental, il lui faudrait d’abord avoir la souveraineté sur le territoire, ce qui ne peut être obtenu qu’avec le consentement du peuple sahraoui, exprimé par un référendum d’autodétermination », a-t-il soutenu.

Oubi Bouchraya a conclu son discours en rappelant que la mission et la fonction du Front POLISARIO sont subordonnées à la défense des aspirations légitimes du peuple sahraoui à décider librement de son avenir.